LE CHANT CONTINUERA D'AVANCER
La nuit offrait aux haillons de sa poupée
Un appel tout pâle d'étoiles déracinées
Fontaines de poussière explosant
Les crocs acérés de l'insatiable monstre
Ont sans nulle pitié dévoré le jeu berceur
De l'allaitement rieur décapitant son chant
Ce qui restait de la poupée effrayée
Regarda les frêles bras tendus brûler
Comme des fleurs à peine écloses
En pleurs criant de vie
Sous le résistant soleil entêté
Qui avançait sûr en ses rayons de liberté
Malgré la nuit qui l'assiégeait