vendredi 30 juillet 2021

Pétale de lumière


Aussi douce et légère
qu’un pétale de lumière
la demi-lune se faufila
dans le réverbère éteint
Il l’attendait de toute sa nuit
Elle en ressortit pleine lune
Et du ciel
toute reconnaissante
elle sourit à la sérénade
de son amoureux
qui avait revêtu tout heureux
tout fier
comme pour une céleste baignade
sa nouvelle lumière !
© Mokhtar El Amraoui in « Dans le tumulte du labyrinthe »
Illustration du Net



jeudi 22 juillet 2021

Le concert des tourbillons


Nos notes s’effilochent
dans le concert des tourbillons
Les roches polissent de leur lumière
les rêves des nuages
Et les rires de nos ombres
courent vers le soleil
comme d’ultimes horizons
© Mokhtar El Amraoui
in « Chante, aube, que dansent tes plumes ! »
Mon dessin

dimanche 18 juillet 2021

NELSON MADIBA MANDELA

 18 juillet

Journée internationale Nelson Mandela
Joyeux anniversaire
NELSON MADIBA MANDELA
Quand le chant retrouva son oiseau,
L’espoir, récitant ses couleurs,
S’éleva, juste,
Sur son sommet de lumière !
Nelson Madiba Mandela,
Tu offris les bras de tes nuits,
Tes longs jours de silence
Criant de vie
Contre les murs de la haine,
Contre l’enfer du mensonge et de l’oubli !
Tes mots reprirent le cours de leurs cieux
Pour s’envoler en pas sûrs,
En chemins pour tous les yeux
Assoiffés de bonheur possible.
Tu vainquis l’arme des séparations.
Elle fondit, au feu de l’amour,
Sous les chaudes larmes
Des retrouvailles, en mains éclairées
Des rires multicolores de chansons
Pour tous les enfants,
Dans les jardins fleuris de nouveaux horizons !
© Mokhtar El Amraoui in " Le souffle des ressacs"
Tableau d’Eduardo Kobra






lundi 12 juillet 2021

Gerbe



Dans les spires de sa mort
danse encore la gerbe

Germe le nuage
au sourire de rose
et la montagne descend de boue
vers le matin de ce rêve arrêté
pour lui offrir une cime
son envergure de ciel ailé

© Mokhtar El Amraoui
in «Chante, aube, que dansent tes plumes ! »

Mon dessin





jeudi 10 juin 2021

UNE PÉPITE DE CHALEUR

 

Roses à lunes
Massifs de mots en attente.
Le ciseleur, au bord, jaillit,
Verres en main,
Et des étoiles en laisse.
Il crie :
« Le ravin ! Le ravin ! »
L’onde parcourt l’effroi des heures
Jusqu’à la paroi encore en friches.
Où ira germer-Azur- la fiole des stupéfaits ?
Cantaméduse !
Le fossile est là,
Preuve d’étonnement amoureux .
Les feuilles de tant de manuscrits
M’ont appris le passage des vents.
Aux peurs noyées dans la pâte-soleil,
Mes fièvres tracées à l’encre des sables
Me drossent jusqu’aux revenants oiseaux d’écumes
Piégés à la glu des mireurs.
Hier encore, au café Les Abysses,
Tu tentais, bavant dans les bivouacs des rues mortes,
De me dessiner la chamelle allégorique,
Toi, l’à bout d’herbe,
Frappant, au cœur de la cire,
Pour une pépite de chaleur.
Mais il est toujours des hirondelles
Tuant tout retour vers les lueurs
D’anciennes vasques maudites.
Malgré toutes ces mèches de feu tressées,
Il nous reste tant de froids à subir.
© Mokhtar El Amraoui in "Arpèges sur les ailes de mes ans"
Mon dessin








samedi 5 juin 2021

QUITTE VITE TON SI CRUEL CHEMIN, HUMAIN! le 5 juin 2021, journée mondiale de l’environnement


Humain quitte vite ton chemin si cruel et faux
Tu as fait de ce monde autrefois si beau
Un bien putride horrible caniveau
Ne penses-tu jamais à demain
Vas-tu laisser aux tiens
Abrutissants gaz et Terre en lambeaux
Quel merveilleux cadeau inhumain
Que ce funeste flambeau
Que cet immonde enfer de pollutions
Pourquoi leur offres-tu cette apocalypse
Sans lumières cette éternelle lugubre éclipse
Tu as emprisonné les cieux dans ton amer béton
Egorgé monts et forêts tel un insatiable démon
Pour ériger les affreux palais de tes égoïstes illusions
Asphyxiant l’eau la faune et la flore de tes poisons
L’argent le criminel profit ta mensongère expansion
T’ont fait perdre avide le cœur et la raison
Tu te retrouves dérouté dans tes folles instables saisons
Embrouillant les désorientant les horizons paisibles
Pourquoi donc monstrueux inhumain humain
As-tu pris cet univers qui était si serein
Dans le jeu de tes feux destructeurs pour cible
Serais-tu donc capable de cet unique fatal destin
Ne vois-tu pas que c’est toi la proie dans ton festin
Un harmonieux meilleur avenir est encore possible
Réveille-toi à toi de le sculpter de tes propres mains
En mettant à tes impitoyables massacres freins
Protège tous ces joyaux naturels et la Terre leur si bel écrin
C’est ainsi que tu redeviendras véritable humain
© Mokhtar El Amraoui in « Nouveaux poèmes »
Mon dessin