Femmes
Des fibres de vos nerfs et insomnies
Vous offrez vos généreux douillets nids
Vous abritez la vie en naissance en croissance
De votre incessant labeur de vos souffrances
Bien plus que moitié tue tuée de l’univers
Vous êtes son âme oui Femmes son essence
Soyez-en fières nobles altières
Que d’horribles ingrats veulent sous terre
Faire taire dans l’obscure silencieuse misère
Vous avez refusé basses supplications
Prières enchaînées et soumissions
Vous êtes les tonitruantes matrices
De toutes les révolutions
Leurs vaillantes génitrices
Un seul non de vous
Vous qui allaitiez les ailes
Des premiers noms
Debout partout arrêterait tout
Joies chemins de jolies voix et fêtes
Tout deviendrait, Femmes, en l’âme,
Pour tout être, sèche défaite
De ses rêves, envols et quêtes
Un seul oui de vous fait renaître la vie
S’envolent angoisses et soucis
Un oui refusant tout esclavage et mépris
Femmes
Vous êtes rassurantes consolantes
Douces et fraîches ombres de confidentes
Dans l’enfer de leurs nuits sombres
Lumière pour les routes ardues des désemparés
Les protégeant de vos stellaires caresses
Offrant de vos profondeurs sans nombre
Le lait de votre sang jusqu’à liesse
Merci, Femmes
Vous qui vous adonnez
Sans compter au bonheur de l’humanité
Merci vous qui jamais n’abandonnez
Votre noble combat pour la liberté et la dignité
Merci, merci, merci, Femmes
Donneuses d’amour de vie et de paix
© Mokhtar El Amraoui in « Nouveaux poèmes »
Illustration du Net
Ô ! Que j'aime
RépondreSupprimerMerci
C'est beau !!!!
Merci. Ravi que mon poème-hommage vous ait plu.
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