La girafe au court cou tout zébré
Etait des deux troupeaux rejetée
De haut de bas impitoyablement moquée
Par les regards remplis de haine méprisée
Eau herbe et feuilles lui étaient refusées
Quand elle tentait de se rapprocher
De l’une des deux communautés fermées
Rudes coups de tête et ruades lui répondaient
L’accablant de lourde culpabilité
Aucune d’elles de honte ne tolérait
La malheureuse qui se mourait
De faim de chagrin et d’inanité
Seul un vieux singeâne exilé
Banni dans une caverne caché
Venait discrètement la consoler
Lui apportant à boire et à manger
La sauvant d’une mort assurée
Chères lectrices chers lecteurs éclairés
J'espère que vous tolérerez et protégerez
Les singeânes aux longs cous zébrés
Qui sur terre ne cessent de se multiplier
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