Cils O fleurs de printemps jaunes
Enfant P du peintre aux V papillons sonores.
K foetus embaumé de vides râlant du brûlant vrai,
Cachots des nombrils.
Ventre I de la fièvre sans âges aux paumes frisées.
X ma connaissance en gestations dans les continents de l’amorphe.
Y son pas de prothèse scintillant sous les crachats du néon cravaté.
W ma perte dans le voyage de ton sein de boue rose,
Estampes des délires tintants.
A retour à la racine effritée, pollen sans mâts.
Je t’aime H humaine, en mesures dévoilées, transgressions
D’absurdes interdits !
Interdite ma soif dans les temples de leurs censures hygiénistes !
Interdite, ma lucidité aux yeux de marguerite !
F clés bleues des inaudibles fusions avec notre histoire future.
M appels des miroirs qui m’aspirent
dans la dimension de ton absence.
O pétale mon oreille qui fond dans la majorité de ce do mineur
Cognant contre les parois tenaces de mon essence de carbone.
V fièvre du phare grelottant sous les chaînes d’étoiles.
T cette fuite tenace de la couleur entêtée,
Suicide du peintre dans son rouge qui ne noircissait pas !
F bardes échevelés aveugles et barbus
Qui tentent vainement mais rageusement de la recréer,
La couleur sonore, aux vertigineuses saisons,
A ces preux qui donnent leurs vies aux roulis du temps,
A ces fous aux mèches absentes broyés
Sous la marche implacable du vent,
A ces feux vénérés dans les temples de l’inachevé !
Inachevée cette toile vile vide et froide,
Sous les rayons implacables du soleil
Et cette symphonie toujours dépassée
par le cricri du grillon !
Ha ! Ha ! la rage du pinceau
qui s’arrache les moustaches
De n’avoir pas su arracher les étoiles !
Ha ! Ha ! ce peintre saoul qui prépare, à l’aube,
La palette du crépuscule !
AZ, ZA éternel retour à la gomme,
A la virginité immaculée de la feuille
Qui ne sent pas passer, sur sa peau,
le poids des lettres,
Le lourd souffle titubant des êtres !
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