Blanches et noires heures des rives
aux cadences des retours
en leurs ivres dérives
La sueur des morts est rosée
quand la lune sonne
les reptations florales des fusions
Tout se reforme
se referme
en muscles silencieux pour l’arc
Il s’étire et recommence
à lancer ses étoiles
Il faudra être alors au rendez-vous
Pour se retrouver
pour avoir son lot de sable
de boue de glaise de songes
pour recoudre un ballot
et y mettre les chemins de ses rêves!
© Mokhtar El Amraoui
in «Chante, aube, que dansent tes plumes ! »
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