À vau-l'eau
à quelques putrides egos
Nos aboyants nuages édentés
D'argent de célébrité et de beauté
Ne nous restera s'il y en aura encore
Qu'un tout tout petit lot dans un cimetière
Où une ombre pressée récitera une prière
Pour nous pour très vite nous oublier
Laissant se décomposer notre mémoire
Pleine d'illusions de trophées et de gloires
Dans notre linceul grouillant d'affamés vers
Dont quelques-uns tombés d'un recueil
Laissé derrière nous tel un mélancolique cercueil
Rempli d'un silencieux vent de feuilles en deuil
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