mercredi 23 octobre 2024

AIGLES DE PALESTINE

 AIGLES DE PALESTINE

Éternelle Palestine
Tes aigles de lumière
Jamais ne mourront
Il savent les chemins libres
Qu'aiment leurs coeurs fiers

Ils refusent les chaînes
Et les larmes des viles mains tendues
Pour la basse aumône des cages

Ils lèvent leurs poings de rébellion
Contre tout joug toute soumission
Avec le soleil pour fidèle compagnon
© Mokhtar El Amraoui le 23 octobre 2024

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lundi 21 octobre 2024

Mon oiseau de bois

 Mon oiseau de bois

Enfant je remplissais d’eau
Mon oiseau de bois
Et j’y soufflais
Il se mettait alors à siffler
Peuplant la maison
D’ une immense forêt
De ses arbres elle démolissait
Les murs qui m’emprisonnaient
Sans raison en toutes saisons
Mon bel oiseau alors s’envolait
Tout gai tout léger
Tout brillant de mille couleurs
De liberté retrouvée et de bonheur
Fasciné je le regardais
Ecarter de son bec le toit
Et de ses ailes déployées
Saluer le ciel et chanter
Envoûté je restais sans voix
Sautant voulant voler de joie
Tout heureux qu’il ne fût plus de bois
Je savais qu’il me reviendrait
Qu’il chasserait de ses fidèles plumes
Tous mes chagrins et brumes
Bien sûr qu’ensemble l’on chanterait
La nouvelle aube qui s’allumerait
Eteignant l’obscurité qui consume
© Mokhtar El Amraoui in "Nouveaux poèmes"
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samedi 19 octobre 2024


 

Leçons d'Histoire

 Leçons d'Histoire

Ils sont nés par milliers ce soir
Ils riment avec espoir
Et inexorable victoire
Ils écraseront tu dois le croire
Ta sanguinaire tête de poire
Infect sionazi stupide monstre de foire
Tu n’as rien retenu des leçons de l’Histoire
Les enfants de Sinouar
Qui sont nés par milliers ce soir
Te les rappelleront par tes futurs déboires
Puant dans une profonde fosse bien noire
Tu ne seras plus là pour regretter tes bobards
Et les faux lauriers de tes pseudo-gloires
Il sont nés par milliers ce soir
© Mokhtar El Amraoui le 18 octobre 2024

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vendredi 18 octobre 2024

La récréation des fourmis

La récréation des fourmis

En visionnant la vidéo des fourmis que j’avais filmées le 17 octobre 2024, j’y ai trouvé ce brouhaha provenant d’une école devant être à proximité , j’eus alors l’idée de ce titre !Le hasard s’amuse bien ! Quelle cigale !

© Mokhtar El Amraoui le 18 octobre 2024




jeudi 17 octobre 2024

À vau-l'eau

 À vau-l'eau

à quelques putrides egos
Nos aboyants nuages édentés
D'argent de célébrité et de beauté
Iront tous à vau-l'eau
Ne nous restera s'il y en aura encore
Qu'un tout tout petit lot dans un cimetière
Où une ombre pressée récitera une prière
Pour nous pour très vite nous oublier
Laissant se décomposer notre mémoire
Pleine d'illusions de trophées et de gloires
Dans notre linceul grouillant d'affamés vers
Dont quelques-uns tombés d'un recueil
Laissé derrière nous tel un mélancolique cercueil
Rempli d'un silencieux vent de feuilles en deuil
© Mokhtar El Amraoui le 17 octobre 2024
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mardi 15 octobre 2024

 BIZERTE

Bonne fête de l'évacuation (15 octobre 1963-15 octobre 2024)
de la part d'un Mateurois qui t'adore
Bizerte, ma belle
Aux tresses d’algues, de corail et de nacre !
Bizerte, ma rebelle,
Tes poissons volants
Tracent de leurs rires d’argent
Les arabesques de tes parchemins scintillants
De tant de gloires d’hier et du présent !
Tu es l’envergure généreuse,
Quand tu offres le tapis doré de tes sables
Que chantent toujours toutes les fables !
Bizerte, ma belle rebelle,
Ma sirène de toutes les heures !
Dignement, tu as combattu tes usurpateurs,
Pour préserver loyalement ton honneur.
Mais ce n’est jamais avec haine
Que tu t’es libérée de tes chaînes !
Je t’aime, dans tes jours,
Je t’aime, dans tes nuits,
Moi, le naufragé épris
De tes splendeurs infinies,
A qui tu offres toutes ces si belles années de ma vie !
Tu ne m’abandonnes jamais !
Au plus haut des tonnantes ténèbres,
Tu m’allumes tes étoiles,
Et m’offres les rêveries bleues de tes voiles !
Tu me caresses de tes palmiers altiers
Et me recueilles dans les chauds berceaux de tes barques !
Tu m’habilles de tes murs millénaires dansant
De tant de parfums d’amour et de rires au firmament !
Ta sublime Touta, séraphique mûrier, ton grain de beauté stellaire,
Me rafraîchit par les contes de tant de grand-mères !
Tu m’emportes, dans la symphonie de tes vagues !
Et ta brise, que je reconnaîtrais d’entre mille,
Porte les couleurs, les senteurs,
La colère et le pardon de tes ondes
De malouf ailées !
J’ai tant plané dans les cieux de tes ans de gloire !
Tu n’as jamais daigné maudire
Tous ceux, jaloux, qui ont cru t’assujettir !
Tu as toujours préféré, par ta résistance, en rire !

© Mokhtar El Amraoui in "Le souffle des ressacs"