L’oeil du gouffre
N'est jamais
apprivoisé
Et l'on se dit
toujours
Avec un dernier rire
de miroir
Que le mouroir n'est
qu'un arbre
Accroché à un nuage en
espiègle fuite
Que l'on reconnaît
très vite
A l'orée d'ombres
épuisées
D'errants souvenirs
fanés
Indicibles à la
recherche du verbe
De leurs palpitants
échos dispersés
Dans les appels de
chemins crus retrouvés
Et puis tout se
retrace en orbes colorés
De glissades et chutes
tenant un filet à rêves
Courant de leurs
nouveaux élans
Derrière les dansantes
étoiles
.
©Mokhtar El Amraoui le
13 mars 2023
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