Comment encore la dire, elle,
L’absente lettre
Où dansent les lèvres
Des mots suspendus
A tes yeux sonores ?
Ils culbutent ma transe.
Un silex, oui, de déroute,
C’est-à-dire de retrouvailles !
Je n’attendais de toi
Que cette main tendue
Regardée en nos éveils !
Ton hier, quand tu étais vêtue d’étoiles vertes.
Tes yeux me rêvaient, dans mon silence,
Comme des feuilles de citronnier
L’or d’un ciel visage
Te disant sur le rivage d’autres quais.
Cri de précipices !
Tu rends hommage à l’hirondelle
Qui t’a poinçonnée, le sein en masques d’adieux.
Prendre juste un mot
Puis descendre, avec, dans le puits
De chaque lettre et venir
A l’ombre de ses fugues, tes fulgurances !
Les sourires de ton regard,
Quand tu m’aimes, mort bleue !
Comme le rire de cette impossibilité,
Note distance calculée en caresses
Chaussée de souvenirs
Et ailes de fantômes !
©Mokhtar El Amraoui in « Le souffle des ressacs »
Mon dessin
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